La Récompense artificielle

Présentation

Je m’appelle Aurélien Fossé-Kitsakis, je suis biologiste, diplômé d’une licence en neurologie et physiologie obtenue à la faculté des sciences de Montpellier-II et d’un master II d’écologie à l’université de Perpignan Via Domitia. J’ai publié mon premier essai “L’essence du plaisir” en 2020 aux éditions L’Harmattan.

Mes recherches

Le plaisir est une sensation bien paradoxale : tantôt il nous pousse vers la satisfaction de nos besoins, tantôt il nous conduit jusqu’à la dépendance… C’est pour essayer de comprendre ce paradoxe qu’Aurélien Fossé-Kitsakis, diplômé d’un Master d’écologie obtenu à l’Université de Perpignan Via Domitia, a élaboré l’hypothèse de la « récompense artificielle », présentée dans son premier essai, « L’essence du plaisir », venant de paraître aux éditions L’Harmattan. L’écriture se mêle alors à la science. En effet, après la fin de son parcours universitaire, le jeune biologiste s’est rapidement intéressé, avec un collaborateur, au plaisir et à l’implication de celui-ci dans la détermination des conduites animales, et humaines en particulier. Il se lance alors dans une recherche bibliographique transdisciplinaire de cinq ans, afin de mieux cerner l’influence de l’Homme sur son propre milieu de vie, et, finalement, comment les modifications apportées à ce milieu influencent en retour le fonctionnement de nos signaux hédoniques.

Afin d’essayer de sortir de ce paradoxe, je propose l’hypothèse de la « Récompense artificielle ». Selon celle-ci, cette inconstance du plaisir se doit à la modification du cadre environnemental, et donc des stimulus qui le constituent, que l’espèce humaine exerce depuis des temps reculés selon une tendance consistant à dissocier la perception plaisante de son sens biologique purement régulateur. Cette conjecture est alors testée sur diverses occurrences, puis mise à profit dans plusieurs autres domaines de la vie des Hommes où elle est susceptible de démontrer un intérêt : psychologie, religion, culture. Cette perspective biopsychologique nouvelle pourra alors révéler toute sa valeur et tenter de rendre moins opaques les enjeux du plaisir dans le comportement humain.

Le plaisir n’est-il qu’un indicateur approximatif vers l’équilibre ? Certains de nos maux ne seraient-ils pas, en dernière analyse, le fruit d’une dérégulation de nos comportements ? Voici quelques questions auxquelles il est ici tenté de répondre.

Alors, surgit l’aporie : ce plaisir, que nous tenions pour responsable de l’abonnissement des compartiments internes, se fait tantôt, à côté de cela, l’agent de sa plus ou moins grande dégradation. La raison ne nous laisse alors que deux voies possibles : ou bien le postulat du plaisir utile est erroné, et le plaisir n’a pas à voir avec la régulation homéostatique, ou alors cela est bien vérifiable, mais seulement dans certaines conditions, qu’il nous reviendrait de percer à jour. […]

Du reste, Michel Cabanac aborde bien ces évidentes contradictions dans son ouvrage, mais aucun de ses commentaires n’est tourné vers la démarcation de telles conditions, alors que le présent travail en fera son objet. Par le fait, suite à l’examen attentif de trois séquences de cas pris en illustration par l’auteur lui-même : les additifs alimentaires, la toxicomanie et les conduites pénibles, nous sommes parvenus à proposer une hypothèse jetant quelque lueur sur ces dites conditions de validité du plaisir utile. Celle-ci déclare d’abord que les Hommes, par la triple conjonction de leurs qualités intellectuelles, de leur capacité de préhension, et enfin par le fait culturel qui les caractérise, ont peu à peu modifié leur environnement et établi des conditions de vie nouvelles au sein desquelles la règle du plaisir signe d’utilité n’est plus aussi valable qu’elle a pu l’être antérieurement à l’action conjuguée de ces facteurs.

Extrait de “L’Essence du plaisir”

Actuellement, je travaille à l’écriture de mon deuxième livre. Celui-ci représente l’application de la théorie de la Récompense artificielle spécifiquement au domaine alimentaire. Les coutumes alimentaires modernes aussi bien qu’ancestrales sont alors réinterprétées à la lumière de cette nouvelle vision.

publications

L’essence du plaisir (L’Harmattan, 2020)

Les travaux du physiologiste Michel Cabanac confirment ce que le sentiment commun supposait : le plaisir accompagne souvent une expérience allant de pair avec l’équilibration du milieu intérieur, la satisfaction d’un besoin. Néanmoins, ce sentiment n’ignore pas que des occasions d’hédonisme peuvent s’accompagner d’une dégradation des structures physiologiques (toxicomanies, mauvaises habitudes alimentaires, agressivité). Que penser de ce plaisir ? Est-il par nature approximatif ? Cet ouvrage propose l’hypothèse de la « Récompense artificielle » : l’espèce humaine procéderait à une dissociation entre la perception plaisante et le sens biologique régulateur de cette dernière.

Références bibliographiques

La quête du plaisir – Michel Cabanac

“Le plaisir divise depuis toujours les philosophes – et peut-être chacun de nous. Selon les uns, de tradition stoïcienne, puritaine, qui opposent le corps et l’esprit, il convient de condamner cette partie animale de l’homme au nom de la vertu. Pour les autres, de tradition épicurienne, le plaisir est au contraire associé à des stimulations ou à des situations bénéfiques et constitue donc une motivation utile. Reprenant la question sur des bases scientifiques, Michel Cabanac montre que, de la physiologie à la morale, nos comportements, même les plus vertueux et les plus altruistes, résultent d’un calcul souvent subtil, mais toujours décisif, entre les motivations dont l’enjeu est justement le plaisir. La recherche et la poursuite du plaisir et de la joie, écrit-il, conduisent à des comportements favorables à une performance optimale du corps et de l’esprit.”

Régulation et Contrôle en Biologie – Michel Cabanac

En vue l’enseignement des régulations aux biologistes Michel Cabanac et Mauricio Russek présentent dans cet ouvrage une iconographie originale fondée sur l’analogue entre le débit d’énergie traversant un être vivant et le débit d’eau traversant un réservoir. Le recours à l’image leur permet d’éviter le langage mathématique auquel les biologistes sont habituellement réfractaires. Cette façon nouvelle d’enseigner les régulations en biologie tant par la forme que par les concepts s’est révélée extrêmement efficace auprès des étudiants en médecine et en biologie. L ‘analyse des systèmes telle qu’utilisée dans l’ouvrage peut aussi être avantageusement appliquée à tous les systèmes dynamiques ouverts, qu’ils soient biologiques, sociaux ou économiques. Elle ouvre alors à la recherche des hypothèses nouvelles

Introduction à la physiologie – Bernard Calvino

Public concerné : étudiants de DEUG et de licence, candidats au CAPES et à l’agrégation, étudiants de PCEM. Ce livre est une introduction originale à la physiologie. Il offre une synthèse concise sur plusieurs questions classiques (les différentes voies de communication au sein de l’organisme et leurs interrelations, la régulation de la pression artérielle et de la calcémie, le stress). Il fournit, grâce à la mise en œuvre d’une approche cybernétique, des outils qui permettent d’aborder de façon simple les problèmes complexes associés à la physiologie des régulations.

Lettres, maximes et autres textes – épicure

Épicure est le philosophe du plaisir : il proclame, contre les parangons de vertu, que le plaisir est à la fois le but de toutes nos activités et le critère auquel nous reconnaissons qu’elles sont bonnes. Pour nous en convaincre, il fallait qu’il soit un théoricien du juste calcul des plaisirs et des peines, et un penseur de l’amitié, condition de la félicité. Mais aussi un philosophe de la nature – parce qu’il n’y a pas de sérénité possible pour qui vit dans l’ignorance des causes, dans l’angoisse de la mort et dans la crainte superstitieuse des châtiments divins. Il nous enseigne ainsi que la philosophie est un tout, que l’éthique se fonde sur une véritable science du bonheur, et que le savoir lui-même, s’il ne nous rendait pas plus heureux, ne servirait à rien…

La Genèse

«Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Or, la terre était vide et vague, les ténèbres couvraient l’abîme, un vent de Dieu tournoyait sur les eaux…» La Genèse, premier livre de la Bible, n’est ni une véritable cosmogonie, ni une rigoureuse préhistoire. Elle raconte, les comptant comme les jours d’une semaine, les gestes fondateurs du Créateur. Voici l’univers et l’homme, la chute originelle, la corruption croissante châtiée par le Déluge, la vie des grands patriarches : Abraham, Jacob, Isaac, Joseph… Elle conte, sous une forme populaire, l’origine du genre humain et retrace l’histoire des ancêtres, pères du peuple élu. Le lecteur d’aujourd’hui trouvera dans ces vieux textes, qu’il s’en enchante comme d’un premier matin ou qu’il y perçoive l’écho d’une enfance révolue, l’une ou l’autre de ses plus vieilles et profondes pensées.

L’alimentation ou la troisième médecine – Jean Seignalet

“Mon excellent et regretté collègue Jean Seignalet aurait été heureux de la nouvelle version de son best-seller qui soutient fortement et scientifiquement cet aphorisme d’Hippocrate il y a 2512 ans : “Que ton alimentation soit ta médecine.” Encore aujourd’hui, on oppose facilement médecine traditionnelle et médecines douces. En réalité, elles se complètent. Le grand mérite de Jean a été de promouvoir la troisième voie avec grand succès. Une méthode simple et rigoureuse, souvent nettement plus efficace que des traitements traditionnels ou modernes très coûteux dans de nombreuses maladies de civilisation. Ce livre est une mine d’or. Nos ministres de la Santé devraient le connaître afin de promouvoir d’importantes économies pour leurs budgets qui explosent de toute part. Une mauvaise alimentation est capable d’être à l’origine, avec d’autres facteurs associés, de maladies de longue durée handicapantes pour le restant des jours. La méthode Seignalet consiste précisément à changer ses habitudes alimentaires. Le plus beau cadeau que vous puissiez faire à vos amis, à votre médecin, c’est ce livre. Vous apprendrez beaucoup sur votre patrimoine de santé et ce que vous ne comprendrez pas, votre médecin vous l’expliquera”.

Soyez bien dans votre assiette – Dr Catherine Kousmine

Nous avons perdu cet instinct qui permettait autrefois de choisir l’alimentation la mieux adaptée à nos besoins.
D’une génération à l’autre, nous sommes devenus plus fragiles et les atteintes des maladies dégénératives se sont multipliées, depuis les caries dentaires jusqu’aux cancers. Telle est la thèse développée par le Dr Kousmine, diététicienne de renom.
Elle affirme qu’il est possible d’échapper aux maladies dégénératives, qu’il est possible de stabiliser pendant des années la maladie cancéreuse et surtout de la prévenir. Elle a soigné avec succès de très nombreux malades atteints de polyarthrite chronique, de sclérose en plaques ou de cancer.
Ce qu’elle propose dans la façon de se nourrir et d’occuper son temps libre permettra au bien-portant de tirer un meilleur parti des joies et des richesses de la vie…
Pour les malades dont l’histoire est exposée ici, le livre pourrait s’intituler SAVOIR POUR SURVIVRE

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